Le 5 janvier 1988


Ma naissance. Je n'ai pas de souvenir comme la plupart des personnes. Cependant, nous pouvons tous nous rattacher au souvenir de nos proches. Moi, je me raccrochais au souvenir comme je le pouvais et cela n'était pas facile. J'étais comme tout le monde un père, une mère et un frère aîné de deux ans de plus que moi. Une famille normale, seulement en apparence. C'est quelques mois après ma naissance que tout changea. Ma mère perdit son emploi entant que caissière dans une grande surface après avoir fait une erreur. Licenciée pour faute grave. Ma famille devait donc vivre sur l'unique paye de mon père qui était un professeur de littérature à Harvard. Nous habitions sur le campus en compagnie de certains autres professeurs et des étudiants.

Le 15 juillet 1997


Je m'en souviens parfaitement. Je rentrais de camp de vacances. J'avais eu la chance de partir en vacances : mes parents et mon frère n'avaient pas quitté l'appartement. J'étais joyeux et surtout pressé de tout raconter à ma famille. J'avais rencontré d'autres enfants ,mais aussi mon premier amour. Un premier amour qui dura un mois: le temps des vacances. La joie que j'avais ce mis à monter les escaliers pour enfin franchir le seuil de l'appartement parti dès la première seconde où j'ouvris la porte. Mon père était assis contemplant la télé ne s'apercevant point de mon arrivée. Quand je vis mon frère, mon sourire s'effaça comme brisé. Il était méconnaissable. Son visage était gonflé. Je n'osai pas demander ce qui s'était passé en le voyant me demander de le suivre dans notre chambre. Au fond je savais ce qui s'était passé,mais j'avais envie d'être innocent comme tout enfant. Mais cette innocence avait décidé de me quitter le lendemain.

Le 16 Juillet 1997


Il devait être dans les environs de cinq heures du matin quand j'entendis les sirènes. Je m'étais précipité dans les bras de mon frère qui était debout face à mon lit dans notre chambre. Les yeux humidifiés et les blessures de son visage étaient encore rougeâtres. Tout de suite j'avais pensé à ma mère. On m'avait empêché de la voir, racontant qu'elle était malade. J'y croyais pas quand mon père me l'avait dit quand je m'apprêtais à entrer dans leurs chambres. Jordan, lui me le dit tout en haussant la voix. Je ne croyais jamais mon père cependant j'écoutais mon frère comme s'il soit mon père. Lorsque j'entendis le mot « morte » je me retournais aussitôt pour atterrir dans les bras de mon frère. Le corps de ma mère passa devant moi dans le couloir étroit de notre appartement et à ce moment-là j'entrevue son bras s'échapper du drap qui l'entourait. Son bras était tout aussi marqué que le visage de mon frère l'était. Mon père parlait à des agents de police expliquant tout ce qui s'était passé. Je pensais que tout allait se terminer, mais bien au contraire la situation aller devenir encore plus désastreuse.

Le 30 février 2002


La fin des cours venaient de se faire entendre. J'étais ravi de pouvoir enfin rentrer chez moi. Pourtant, je n'eus pas l'envie de rentrer dans l'instant, j'avais préféré traîner avec mes amis et surtout ma copine. La nuit commençait à tomber sur Cambridge, alors je me décidais , enfin de prendre le chemin de chez moi. Puis, je m'inquiétais. Aucune, nouvelle de mon frère. Là, vie sans ma mère n'était pas la même. Mon frère prenait tous les coups, si seulement, il n'y avait que ça. Moi, j'avais toujours échappé au coup ou encore aux sévices sexuels qu'infligeait mon père à Jordan. J'étais parfait à ses dires. Je ne voyais en rien en quoi, j'étais incapable de protéger, ma mère ou encore mon frère. J'étais terrorisé face à lui. J'étais faible et je n'avais pas le corps le plus musclé pour arriver à confronter mon père. J'étais parfait, car je laissais faire et que je n'étais pas du tout son style. J'étais enfin arrivé chez moi. Il n'y avait aucun bruit ce qui me paraissais étrange. C'était le cas. J'eus comme un pré sentiment qui me dit de me diriger vers la chambre. Quand j'ouvris la porte, je vis mon frère une arme appuyée sur la tempe de ce dernier que lui-même tînt. Il avait seize ans et je le vis tirer le coup de feu qui mit fin à sa vie. J'avais dit que je n'avais rien pu faire pour l'en empêcher au flic. Ce n'était pas le cas. J'avais parlementé avec Jordan pendant une trentaine de minutes, mais à la fin je compris sa détresse et je le laissai faire insistant pour être là près de lui. Il m'avait demandé de prier pour ne pas se rater, mais je dois avouer qu'en faites j'avais prié pour que l'arme ne marche pas. Mais, mes prières ne furent pas entendues.

Le 1 Janvier 2003


Je me tenais devant lui le couteau en main parait à lui infliger une fin horrible. Il ne m'avait jamais rien fait , bien au contraire , j'avais toujours tout eu : les vacances , l'argent. Mais, il m'avait retiré ce qui était le plus important pour moi : mon frère et ma mère. J'étais tremblant et à chaque fois que je repense à ce moment-là , je sens mon corps tremblant comme si j'étais encore en train de planter la lame de ce couteau dans le coeur de mon père. Même à terre , j'avais continué à planter mon couteau en lui. J'étais serein après l'avoir tué installé sur une chaise j'avais composé le numéro de la police. La dernière fois qu'ils devraient se rendre ici pour un appel du style.

Le 6 février 2006

Cela faisait un peu plus d'un mois que j'étais sortis du centre de détention pour jeunes délinquants. On m'y avait enfermé pendant quatre ans alors que j'aurais très bien pu terminer dans une vraie prison. Mais, notre histoire à mon frère , ma mère et moi fût raconté par mes soins et là tous les doutes des policiers se révélaient vrais. Ils avaient des doutes,mais avec notre appui mon père avait toujours réussi à s'en tirer . Je me débrouillais seul ayant quelques amis . Enfermé, j'avais appris à me connaître un peu mieux. Mais, il n'y avait pas que ça qui avait changé. J'avais eu le temps de me transformer au niveau de mon physique, j'avais pris de la masse musculaire,j'en avais pris beaucoup même. J'avais pris le peu d'affaire que j'avais à ma disposition pour changer de lieu et m'en aller pour Chicago


Le 6 décembre 2011


Maintenant. J'ai fini mes études et je travaille au centre social pour la défense des enfants. Je me passionne pour ça. Normalement, je n'aurais jamais dû être accepté dans l'un de ces endroits en sachant que j'ai tué mon père. Mais, mon casier a été effacé par le juge en sachant tout ce que j'avais vécu.!